Siquelqu'un pouvait essayer de m'expliquer pourquoi le chauffage par la partie pompe à chaleur de ma clim réversible est beaucoup plus économique que mon chauffage central au gaz ( c'est ce que je n'arrête pas d'entendre ), alors que d'après mes calculs sommaires ( voir ma question n°2 de mon message initial ), ça ne semble pas être le cas : ce
Commela pompe à chaleur air-air, la PAC air-eau capte la chaleur de l’extérieur, mais elle l’utilise pour chauffer l’eau des radiateurs ou d’un chauffage au sol. Le prix d’un PAC air-eau est de 7 500 à 12 500 €, installation comprise. Enfin, il existe aussi des pompes à chaleur dites à géothermie, qui captent la chaleur dans le sol et la restituent dans l’air.
Pompeà chaleur ou chauffage au gaz ? Voici ce qui rend la pompe à chaleur plus intéressante en comparaison : Elle utilise une énergie primaire renouvelable, associée à l'énergie photovoltaïque, la pompe à chaleur devient encore plus écologique. Pas d’émission de CO2. Coût réduit d’entretien et de maintenance.
Utiliséepour le chauffage, l’eau chaude ou encore le rafraichissement en été, la pompe à chaleur un système qui utilise une énergie non polluante, gratuite et inépuisable.
Lesnombreuses sources ainsi que les technologies avancées permettent aux propriétaires de trouver le système de chauffage qui leur convient le mieux et leur fournit de la chaleur de manière fiable et économique. Le comparatif des pompes à chaleur ci-après donne une première indication sur le moment il vaut la peine d’investir dans
Sivotre maison ou appartement est plutôt bien isolé, vous pouvez choisir pour un modèle à inertie ou réactif, les deux conviendront parfaitement. Tous les radiateurs électriques Atlantic peuvent alors vous convenir. Les radiateurs à inertie disposent d’un corps de chauffe capable de retenir la chaleur longtemps, comme la pierre, la
Lapompe à chaleur quant à elle, exploite l’énergie solaire gratuite qu’elle puise dans l’air ambiant ou dans le sol. Elle affiche un rendement de 300 % et bien plus même pour 45 % d’économies d’énergie. Le remplacement d’une chaudière autre qu’à condensation par une PAC air-eau vous permet de bénéficier de primes pour
Ladécision en faveur d’un système de chauffage ou d’un autre dépend de différents points, et notamment de la comparaison des coûts. Afin que vous puissiez vérifier une comparaison des coûts des différents systèmes de chauffage, les prestataires doivent faire apparaître clairement ces trois éléments et ne pas se contenter de publier des chiffres globaux.
Ils’agit donc d’un mode de chauffage très performant, puisque la chaleur est « gratuite », si l’on excepte l’électricité nécessaire au fonctionnement du climatiseur. Un climatiseur réversible moderne a donc une efficacité
Elleconçoit principalement des chaudières et des pompes à chaleur. ‍ Le fabricant est spécialisé dans le secteur du chauffage et du gaz, elle a notamment produit en 1948 la toute première chaudière murale libellée Norme Française environnement. ‍ Elle a vendu à ce jour près de 2 millions de pompes à chaleur et de chaudières. ‍
Xlm9R. Avec l’augmentation du prix du gaz et du fuel, nombreux sont ceux qui se tournent vers les pompes à chaleur. Fonctionnement, prix, impact environnemental, on vous dit tout sur ce mode de chauffage. Le prix du gaz et du fuel augmente et avec lui, la demande d’installation de modes de chauffage alternatifs. Cette tendance bénéficie notamment aux pompes à chaleur PAC. Air-eau, air-air, pompes géothermiques, a qui sont-elles destinées ? Pour quel prix ? Sont-elles des solutions durables ? Eléments de réponse. En Auvergne, des installateurs constatent un engouement grandissant pour les pompes à chaleur. Chez Jessy Rouer, patron d’Auvergne Eco Energie dans l’Allier, le téléphone n’arrête pas de sonner Avec la situation actuelle où le fuel n’a fait qu’augmenter et même le gaz de ville, on a eu pas mal d’appels entrants. On remarque que les gens voient que les factures augmentent et essayent de trouver des alternatives. Ils regardent vers les pompes à chaleur. On a pas mal de demandes, beaucoup plus qu’avant. » Non loin de là , le constat est le même pour François Charpin, chargé d’affaires Novagroupe. L’élargissement des aides de l’Etat y est, selon lui, pour beaucoup Il y a une augmentation, notamment grâce au dispositif mis en place par l’Etat qui permet au client de financer en bonne partie leur installation. C’est un marché qui a le vent en poupe. Avant c’était destiné aux résidences principales, pour les propriétaires occupants, maintenant ça s’adresse aussi aux propriétaires bailleurs. » Le fonctionnement de ces systèmes de chauffage leur permet de servir également à climatiser. Hakim Hamadou, directeur régional de l’Agence de la transition écologique Ademe Auvergne-Rhône-Alpes, explique Une pompe à chaleur est une machine thermodynamique, un peu comme un frigo qui marche à l’envers. Elle transmet des calories d’un milieu vers un autre. Il y a un compresseur qui consomme de l’électricité et des échangeurs, un évaporateur et un condenseur. On peut capter des calories qui proviennent de l’air ou du sous-sol, au niveau des nappes phréatiques ou bien avec des sondes géothermales dans les 200 premiers mètres. Le grand public connait surtout les pompes à chaleur air-eau ou air-air. Ces derniers sont des systèmes à détente directe. On a un échangeur extérieur et des cassettes extérieures qui soufflent de l’air chaud ou froid. On finance les pompes à chaleur géothermales, celles qui prélèvent de l’énergie dans le sous-sol. On parle de géothermie à très basse énergie. Le dispositif ADEME classe ce type de pompe dans les énergies renouvelables. » François Charpin vend surtout des pac air-eau, qui fonctionnent différemment Le plus fort de la demande est sur les pompes à chaleur air-eau. Elles remplacent une chaudière fuel ou gaz. On récupère les calories dans l’air extérieur. Même si les températures sont proches de 0 voire en dessous, il y a toujours des calories dans l’air. La pompe à chaleur est constituée de 2 parties qu’on appelle le groupe extérieur pour capter les calories. Ensuite on a un module intérieur qui restitue ces calories au réseau de chauffage via l’échangeur. Le fluide qui se trouve à l’intérieur de la pompe à chaleur a des caractéristiques différentes de l’eau ou l’air et a des températures de condensation différentes. On joue sur la transformation du fluide, qui capte de la chaleur puis en cède. Quand vous sortez d’une piscine et que l’eau s’évapore, on a une sensation de fraicheur. Pour s’évaporer il faut de l’énergie au fluide, qu’il puise autour de lui. Il emmagasine la chaleur. Côté condenseur, ces calories sont récupérées. » Pour l’installateur Jessy Rouer, les pac s’adressent à tous les propriétaires d’une maison On recommande ce type d’installation à toutes les personnes qui souhaitent faire des économies et qui sont sensibles à tout ça. Il y a la pompe à chaleur air-eau qui va remplacer les chaudières au gaz et au fuel. Il y a aussi les climatisations réversibles qui sont aussi des pompes à chaleur et qui vont remplacer des radiateurs électriques qui sont énergivores. Là , par contre, il n’y a pas d’aides de l’Etat. Le fait que ça fasse climatisation, on est moins sur un aspect écologique mais c’est un vrai système de chauffage. On va aussi récupérer des calories dans l’air et faire des économies. » Il est selon lui adapté à presque toutes les maisons La pompe à chaleur peut ne pas s’adapter dans une maison en fonction du volume. J’ai eu des cas, sur notre secteur, de belles maisons de 2 ou 300 m², sauf qu’elles sont monophasées. On a des puissances qui sont limitées en pompe à chaleur. Une maison entre 80 et 200 m², on est tout à fait capables de répondre. » Le prix varie en fonction de la taille et de l’isolation d’une maison On va diviser par 2 environ. Une pompe à chaleur est capable de chauffer de l’eau jusqu’à 70°C. On est sur des températures moyennes à 55°C, c’est plus facile donc d’avoir par exemple un plancher chauffant qui va monter à 35°C, c’est pour ça qu’on est souvent en-dessous des performances affichées dans les catalogues, qui annoncent qu’on va diviser par 3. C’est une moyenne en fait. Une maison chauffée au gaz de ville on va diviser par 1,5. Pour une maison chauffée au fuel, on divise par 3 ou par 4 », indique Jessy Rouer. Selon François Charpin, les dispositifs sont plus adaptés et économiques en fonctionnant avec des radiateurs basse température ou du plancher chauffant. Dans son catalogue, on trouve des pompes entre 13 000 et 22 000 euros. Cet investissement important peut en décourager certains Ce n’est pas que l’installation. Je revérifie tous les émetteurs pour faire du désembouage, qui représente déjà 10 à 15% d’économies réalisées. Les accessoires annexes à la pompe à chaleur vont aussi faire la différence un ballon tampon par exemple. Ils représentent un coût mais c’est grâce à eux qu’on va réaliser des économies. » François Charpin précise que les économies ne sont pas uniquement liées au système de chauffage, mais aussi à l’isolation ou encore aux aides de l’Etat Chaque cas est particulier. Ça dépend de l’isolation du logement. Plus la maison sera isolée et plus les économies seront intéressantes. Il faut vérifier que les radiateurs sont bien adaptés pour fonctionner avec une pompe à chaleur. Les primes orientent vers les pompes air-eau. C’est le plus intéressant. On remplace les chaudières, ça va dans le sens de ce qui est préconisé, les TVA sont à taux réduits sur ces produits. » Pour Hakim Hamadou, de l’Ademe, la rentabilité se voit sur le long terme Les taux d’aides sont compris entre 30 et 50% des coûts. C’est une fourchette. Quand on a une participation financière de cet ordre-là par rapport au bénéfice des coûts d’exploitation, vous avez un prix de revient du MWh qui est moins cher qu’une solution fossile. Les coûts d’investissements sont plus chers. » Il indique que pour les pac air-eau, les aides sont comprises entre 2 000 et 4 000 euros pour le particulier. Pour les pac géothermales, qui sont plus onéreuses, on peut espérer obtenir entre 4 000 et 10 000 euros. Il définit ainsi les prix pour les PAC air/air pour le particulier, qui ne sont pas éligibles pour les aides de l'Etat, comptez 10 200 € TTC installation comprise pour les PAC géothermales pour le particulier, comptez 16 000€ TTC sans les aides, auquel il faut ajouter l’investissement sous-sol suivant la technologie nappe, sondes ou corbeilles Mais alors, cet investissement est-il rentable sur le plan environnemental ? Oui, selon Hakim Hamadou Au niveau de leur coefficient de performance COP, NDLR, qui représente le ratio entre la quantité d’énergie fournie et la quantité d’énergie consommée, c’est intéressant. Si une pompe à chaleur à un COP de 4, pour un kw/h d’électricité, vous allez restituer 4 kw/h. Pour les pompes à chaleur géothermales, on a des COP à 4 ou 5. Ce COP est régulier pendant l’année. La température ne varie bas beaucoup, autour d’une dizaine de degrés, alors que pour une pac air pompe à chaleur, la température varie beaucoup plus. Fatalement, les COP des pac air sont moins bons, même s’ils ne sont pas mauvais non plus » Il précise que le COP des pompes à chaleur géothermales est en général meilleur que celui des autres pac, mais que dans tous les cas, le processus est plus avantageux que d’autres systèmes de chauffage La pompe à chaleur se compare à une chaudière gaz ou fuel. On a des émissions carbones beaucoup moins élevé. Par rapport à un convecteur électrique, elle consomme ¾ de moins dans le cas où la pac a un COP de 4. Ce qui vient diminuer le bon bilan des pompes à chaleur, c’est qu’elles utilisent les gaz frigorigènes qui ont un pouvoir de réchauffement climatique élevé. Ce n’est pas neutre. On a un taux de fuite sur la période d’exploitation qu’il faut prendre en compte et qui vient réduire l’intérêt environnemental sans l’ôter. Le dispositif reste très favorable d’un point de vue des émissions de CO². » Pour ce qui est des installations dans les bâtiments publics, l’ADEME indique être beaucoup plus sollicitée sur ce type de solution depuis un an Ce n’est pas exponentiel mais c’est une filière qui se maintient très bien et qui a toute sa place dans la politique énergétique française et dans les objectifs de fourniture d’énergies renouvelables. Cette filière ne peut que se développer. Le gros marché reste les pac air, les volumes de vente sont très importants », affirme Hakim Hamadou. Certaines zones en Auvergne sont plus indiquées que d’autres pour recevoir des pompes à chaleur géothermales. Il y a des contraintes il faut avoir des nappes phréatiques, il faut avoir un peu de terrain pour les sondes qui doivent être espacées tous les 8 ou 10 mètres… Un échangeur, il n’y a pas de contraintes. » Par exemple, à Clermont-Ferrand, les ressources sont peu propices à la géothermie sur nappe, plutôt à envisager sur sondes géothermales verticales. On peut par exemple citer l’installation au sémaphore de Cébazat, un équipement public à Lempdes, qui sont des installations de PAC sur sondes. En Auvergne, les principales nappes alluviales sont celles de l’Allier de Vieille-Brioude au Bec d’Allier, la Loire en rive gauche de la limite du département de l’Allier et de la Saône et Loire et le Cher en aval de Montluçon. On peut citer l’opération de pac avec forage sur nappe de l’usine L’Oréal à Creuzier-le-Vieux ou une crèche à Aulnat de pac sur nappe. » Environ 20 installations par an sont financées par l’Ademe en géothermie. Leur nombre est estimé à environ 900 au total sur la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Combien consomme chaque type de chauffage ? Quel est le dispositif de chauffage le plus économique et le plus rentable ? Quels sont les différents moyens de chauffage et leurs particularités ? Nous tentons de répondre à toutes vos interrogations. Récapitulatif des différents moyens de chauffage. Il existe 6 technologies de chauffage sur le marché le chauffage au fioul, le chauffage électrique, le chauffage au gaz naturel, le chauffage au bois, le chauffage à énergie solaire et l’aérothermie ou la pompe à chaleur. En choisir un n’est pas du tout évident, et ce, d’autant plus que l’on sait que les dépenses qui vont lui être allouées occuperont une place très importante dans le budget. Aussi, nous avons établi quelques éléments de comparaison pour mieux vous orienter dans votre prise de décision. Le chauffage au fioul. Le chauffage au fioul figure parmi les plus anciens. Il est apprécié pour sa capacité de chauffe très élevé qui permet d’offrir un excellent confort thermique. Il est compatible avec les maisons mal-isolées de type bâtiments anciens, les propriétés dans lesquelles les surfaces à chauffer sont assez importantes ou encore les infrastructures localisées dans une zone froide. Son rendement énergétique peut atteindre 87 %, voire même 90 % si on l’équipe d’une pompe à chaleur ou d’un mécanisme à condensation. Sa durée de vie moyenne est de 20 ans s’il est bien entretenu et son usage ne présente aucun danger pour ses utilisateurs car le fioul est non-inflammable en dessous de 55 °C. Malgré ses points forts, le chauffage au fioul présente quelques inconvénients. Il dégage beaucoup de gaz à effet de serre, il n’est donc pas très respectueux de l’environnement. Il ne s’adapte pas à toutes les demeures, notamment les plus récentes, et son coût d’installation est relativement conséquent. Il requiert un entretien annuel et nécessite un certain espace pour la mise en place d’une cuve d’une capacité moyenne de 1 000 L pour le stockage du fioul. En ce qui concerne le prix à la consommation, il est très instable puisqu’il dépend fortement du cours du pétrole. Quelle que soit la balance des avantages et inconvénients, la question ne se pose plus vraiment car, à partir de 2022, plus aucune nouvelle installation au fioul ne sera autorisée en France. Le chauffage électrique. Actuellement, le chauffage électrique est celui qu’on rencontre le plus souvent. Cela est dû à son prix d’achat relativement abordable et à sa facilité d'installation. Il suffit juste de brancher l’appareil en question à une source de courant pour le faire fonctionner. Il est généralement de petite taille, il peut donc facilement se fondre dans le décor. Il est très performant, son rendement frôle les 100 %. Contrairement aux autres dispositifs de chauffage, il augmente la température très rapidement. Le principal inconvénient du chauffage électrique est sa forte consommation énergétique. En combinant cela au prix de l’électricité aujourd’hui considérée comme étant l’énergie la plus chère qui ne cesse d’augmenter, les dépenses qu’il nécessite peuvent s’avérer élevées. C’est la raison pour laquelle il faut le privilégier pour les propriétés à petites surfaces et correctement isolées ou bien l’utiliser en appoint. Pour finir, le chauffage qu’il offre n’est pas très uniforme, le confort thermique n’est donc pas forcément au rendez-vous. Le chauffage au gaz. Le chauffage au gaz repose sur le principe de la condensation, il consomme très peu d’énergie. Il est à la fois performant et respectueux de l’environnement. Il est facile à mettre en place et à utiliser. Il faut juste brancher la chaudière en question au réseau de gaz de la ville et le tour est joué. Si on désire réaliser plus d’économies d’énergie, on peut équiper le système d’un dispositif de régulation de consommation. Le gaz n’est pas accessible partout. Pour pouvoir l’utiliser, il faut que la propriété soit localisée dans une zone couverte par le réseau correspondant. Le chauffage au bois. Le chauffage au bois peut être utilisé en appoint poêle à bois, cheminée, insert ou en tant que chauffage principal chaudière à bois ou poêle chaudière. Il est apprécié du fait de l’accessibilité du bois, que ce soit en termes de disponibilité ou de prix. Son rendement peut atteindre 70 %, ou 80 % dans le cas des granulés. En équipant le foyer d’un récupérateur de chaleur, le système peut être encore plus performant et moins énergivore. Le bois est une énergie renouvelable, son bilan carbone est nul, il est donc respectueux de l’environnement. Pour pouvoir l’utiliser comme combustible, il faut disposer d’un espace de stockage qui soit à la fois sec et spacieux. Ce paramètre-là est très important, surtout si les combustibles dont il s’agit sont des bûches ou des plaquettes de bois. *Pour un meilleur confort thermique, il est conseillé d’utiliser le chauffage au bois en complément d’un autre système de chauffage si la surface à couvrir dépasse les 70 m2. Le chauffage à énergie solaire. Le chauffage à énergie solaire peut être très intéressant, notamment pour les propriétés situées dans une zone fortement ensoleillée. Ici, c’est l’électricité produite par la transformation de l’énergie solaire qui est utilisée pour l’alimentation des appareils de chauffage. Elle est propre, gratuite et inépuisable. En optant pour le chauffage solaire, on réduit considérablement la facture énergétique. Il doit, toutefois, venir en complément d’un autre système de chauffage puisque pour pouvoir fonctionner, il faut que le soleil soit présent. Ce qui n’est pas toujours le cas, car le climat est aléatoire. La pompe à chaleur. La pompe à chaleur fonctionne selon le principe de l’aérothermie. Elle capte les calories contenues dans l’air extérieur, les compresse pour qu’elles augmentent en température et diffuse la chaleur obtenue à l’intérieur de la pièce dans laquelle l’appareil est placé. Elle est très économique puisqu’elle consomme très peu d’énergie. Elle est, certes, très chère à l’achat, mais elle peut facilement être rentabilisée. A titre indicatif, la pompe à chaleur permet une économie d’énergie à hauteur de 60 % par rapport à une chaudière au fioul. Comparatif du prix au kwh par type d'énergie. Afin de comparer les énergies entre elles, voici le prix / 100 kwh par type de chauffage Type d'énergie Prix pour 100 kwh Chauffage au fioul euros Chauffage électrique euros Chauffage au gaz naturel euros Chauffage au bois euros Néanmoins, prendre le coût du kwh n'est suffisant pour déterminer si un type d'énergie est plus économique qu'un autre. En effet, le pouvoir thermique d'un kwh d'électricité n'est pas le même qu'un kwh de gaz. Cela signifie que la quantité de chaleur émise par un kwh n'est pas la même pour toutes les énergies. Voilà pourquoi il ne faut pas s'arrêter à ce seul critère. Comparatif de la consommation par type de chauffage. Afin de pouvoir réellement comparer la consommation de chaque type de chauffage et de déterminer quel est le plus économique, voici le coût énergétique annuel moyen pour chauffer 1 m2 selon le type de chauffage. Type de chauffage Prix / m2 / an Chauffage au bois euros / m2 Pompe à chaleur euros / m2 Chauffage au gaz euros / m2 Chaudière au fioul euros / m2 Chauffage électrique euros / m2 Source EFFY, enquête 2020.
Si vous vous demandez en quoi une installation de pompe à chaleur rime avec économies, sachez qu’on vous a préparé une réponse à choix multiples, non pas en 2 lignes, mais en un article ;. C’est qu’il y a de nombreuses choses à dire d’un point de vue finances sur ce système de chauffage qui se veut de plus en plus performant, économe et attractif… Allez, on fait le point ! Pompe à chaleur et économies, comment ça marche ? La pompe à chaleur ou PAC est sans cesse citée comme LE système de chauffage vertueux qui permet de chauffer sans se ruiner, sans gaspiller les ressources de la planète et aussi… sans perdre en confort. Alors voyons comment ça fonctionne tout ça. Un système basé sur l’utilisation de ressources renouvelables… et gratuites Adieu les énergies fossiles élec’, fioul, propane ou gaz. Bonjour les énergies naturelles et renouvelables panneaux solaires individuels… ou pompes à chaleur ! Eh oui, dans le sol, dans l’eau et dans l’air, l’énergie environnementale se renouvelle en permanence et est 100% "gratuite" et inépuisable. Ce serait donc dommage de ne pas récupérer cette source d’énergie disponible à l’extérieur de la maison pour la restituer sous forme de chaleur au sein du foyer et s’en servir pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire. D’autant qu’en misant sur ces ressources naturelles à travers l’utilisation d’une PAC, vous ne payez que l’électricité nécessaire à la circulation du fluide caloporteur pour la faire fonctionner ! Alors, si vous vous demandiez comment faire des économies avec une pompe à chaleur, voilà ici quelques éléments de départ pour faire le rapprochement entre un dispositif de chauffe écolo et une facture plus douce et légère… La pompe à chaleur consomme moins d’énergie qu’elle n’en produit Quand le sol, l’eau ou l’air chauffent la maison ou produisent l’eau chaude, ça change tout. Au point que la différence entre l’énergie extérieure et l’énergie chauffée par la pompe à chaleur est faible, ce qui engendre nécessairement une conso élec’ réduite même si pour fonctionner, le système a besoin d’un peu d’élec’. Ou comment profiter pleinement d’une température idéale à l’intérieur – de la maison ou même de la piscine – sans culpabiliser sur la facture énergie ! Mieux, vous pouvez même partir du principe qu’adopter une PAC réversible va vous permettre de limiter vos dépenses de chauffage pour un niveau de confort supérieur, puisqu’en plus de chauffer l’habitat en hiver, vous pourrez le climatiser en été ! Double jackpot. Voire triple, puisqu’au passage, vous garantissez le respect de l’environnement en générant moins de rejets de gaz à effet de serre qu’un chauffage à énergie fossile comme le chauffage au fioul qui sont de bien moins bons élèves, hum. L’autoconsommation, en avant marche ! Au-delà de réaliser d’importantes économies d’énergie, opter pour une pompe à chaleur permet d’aller vers plus d’indépendance énergétique. Certes, vous continuez de consommer de l’élec’, mais cette conso est bien moins importante qu’un système de chauffage classique. Et pour cause, le rendement des PAC est bien supérieur pour un même niveau de chauffe. Si vous optiez en complément pour des panneaux solaires sur la toiture, vous pourriez presque viser l’autonomie énergétique. Pareil pour chauffer une piscine ! Bref, que de bonnes raisons de s’intéresser aux pompes à chaleur et les envisager dans un objectif d’économies d’argent et d’énergie. Sans oublier que c’est aussi une occasion en or de s’engager pleinement dans la transition écologique. À méditer ;. Un seul appareil pour tous vos besoins Choisir une pompe à chaleur, c’est aussi opter pour un système qui va produire le chauffage, l’eau chaude et la clim’ en période estivale lorsque le modèle choisi est réversible. Et hop, trois équipements pour le prix d’un, comme les shampoings, mais en plus cher ;. Bien sûr, encore faut-il disposer d’un jardin ou d’une cour où placer l’unité extérieure, mais quand c’est le cas, ça vous permet de regrouper plusieurs équipements en un seul. Ce qui rentre également dans la catégorie écologique et économique » puisqu’on évite de multiplier les appareils à tout va. Pratique et efficace quoi ! Un retour sur investissement rapide Est-ce que la pompe à chaleur est économique ? À l’achat non, à l’usure, oui ! Il faut compter au moins 6000 € pour une PAC à chaleur aérothermique et 8000 € pour une PAC hydraulique ou géothermique. Ce à quoi s’ajoute les frais d’installation et la réalisation des forages dans le cas des PAC géothermiques. Oui, c’est sûr, le prix initial est un réel investissement… mais un investissement que l’on amortit en quelques années. Car ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que la conso énergétique annuelle sera, avec ce système de chauffage, bien plus douce et raisonnable qu’elle ne l’était dans votre vie passée merci les énergies renouvelables et gratuites. D’ailleurs, plus la surface à chauffer est importante, plus la PAC sera rentabilisée rapidement… Des aides financières pour vous aider Pour continuer la discussion sur le coût de départ conséquent d’une pompe à chaleur, il faut savoir que son installation peut être en partie amortie par des aides financières mises en place par l’État. La prime énergie, l’éco-PTZ, la TVA à 5,5%, les aides de l’Anah… Le gouvernement a en effet bien compris que des coups de pouce en euros étaient les bienvenus pour nous inciter à passer à l’action ;. Cependant, il importe de se renseigner en amont car toutes les PAC ne sont pas éligibles au même nombre d’aides ni aux mêmes aides tout court, notamment selon les conditions des critères techniques exigées. Peu importe, du moment qu’on peut bénéficier d’au moins un coup de pouce financier pour se lancer dans ce chantier avec les épaules moins lourdes ou plutôt avec une addition plus légère ! En tout cas, si vous cherchez à remplacer votre chaudière actuelle, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Les facteurs qui influencent la conso d’énergie Le coefficient de performance Les économies d’énergie promises par la pompe à chaleur dépendent, en premier lieu, du COP. Du quoi ? Du coefficient de performance ;. On vous a perdu là ? Mais noooon. Ce qu’il faut retenir, c’est que cet indicateur est un ratio entre l’énergie restituée sous forme de chaleur et l’énergie électrique consommée pour la produire. Pour les matheux, il s’agit donc de diviser la quantité d’énergie que produit la pompe à chaleur, par la quantité d’énergie qu’elle consomme. Un critère essentiel, puisqu’il détermine la performance et la qualité de rendement d’une pompe à chaleur. Ainsi, selon les modèles et leur puissance calorifique, le coefficient de performance d’une pompe à chaleur diffère, même si la tendance générale veut que ce COP se situe généralement entre 3 et 4. Si on prend l’exemple d’une pompe à chaleur qui consomme 1 kWh pour produire 3 kWh. Dans ce cas, le coefficient de performance est de 3. Ce qui signifie que la facture de chauffage peut être divisée… par 3 et que vous générez trois fois moins de CO2 qu’un système de chauffage électrique classique alors imaginez le ratio si on compare avec une chaudière à gaz !. En bref, plus le COP est élevé, plus le rendement d’une pompe à chaleur – et donc des économies d’énergie engendrées – sont importants ! D’où l’urgence majeure d’y prêter une attention toute particulière afin de choisir la bonne pompe à chaleur. Vous voilà avertis ;. Le choix du modèle et la qualité de l’installation Toutes les pompes à chaleur ne se valent pas en matière d’économies de chauffage. En effet, leur conso peut sensiblement varier selon les modèles et les marques. À ce titre, l’ADEME Agence de la transition écologique encourage vivement le choix des PAC les plus performantes, quelle que soit la technologie choisie pompes aérothermiques qui puisent la chaleur dans l’air ou pompes géothermiques qui puisent la chaleur dans le sol ou dans l’eau des nappes phréatiques. On n’hésite donc pas à s’orienter vers des dispositifs certifiés tels que la marque NF PAC qui garantit de hautes performances énergétiques en mode chauffage ou le label Promotelec, attribué aux matériels qui satisfont un cahier des charges exigeant. L’ADEME insiste également sur la qualité de mise en œuvre du système complet capteur, pompe à chaleur, émetteur de chaleur, car celle-ci peut faire toute la différence. Ceci dit, d’autres facteurs, comme la surface du logement, le nombre d’habitants, la qualité de l’isolation ou le climat extérieur, ont également un impact clé sur les économies réalisées ! On y vient, patience, patience ;. Le climat de la région On parle d’un fonctionnement de pompe à chaleur plus efficace quand la différence entre la température du milieu où est puisée la chaleur et celle des émetteurs de chaleur de la maison est réduite ! Prenons un secteur géographique où les hivers sont rudes, comme une ville en haute montagne. Chamonix par exemple. Eh bien, sachez que les climats rigoureux ont un impact sur la pompe à chaleur au sens où celle-ci aura besoin de consommer plus d’électricité pour élever la température puisée dans l’air, l’eau ou le sol. Dans ces cas de figure, l’installation d’un chauffage d’appoint est généralement nécessaire pour compléter les apports en énergie de la PAC. C’est notamment le cas s’il s’agit d’une pompe aérothermique air-air ou air-eau, laquelle est plus limitée pour chauffer les températures extérieures trop froides, préférant s’installer dans un cadre où le climat est doux. Le niveau d’isolation thermique Pour s’assurer d’optimiser le fonctionnement de la pompe à chaleur, rien de tel que de chouchouter l’isolation thermique de l’habitat en amont. En effet, chauffer de façon performante c’est une chose, mais si cette chaleur s’évapore rapidement par le toit, le plancher ou les façades, ça n’a pas grand intérêt. D’où l’intérêt de réaliser un diagnostic énergétique avant d’entreprendre l’installation d’une PAC. Parce qu’en toute connaissance de cause quant à la qualité réelle de votre isolation, vous pourrez envisager d’éventuels travaux permettant d’améliorer la performance thermique de votre home sweet home, suite à quoi vous serez prêt à accueillir la pompe à chaleur de votre choix. L’idée éviter à tout prix qu’une isolation médiocre ne pénalise fortement votre investissement. À bas les passoires thermiques ! Les besoins en chauffage Chauffer une petite maison mitoyenne de 60 m2 où vit un couple n’engendre pas les mêmes besoins qu’un logement de 150 m2 occupé par une famille de 4 personnes ! Voilà un autre facteur clé qui conditionne fortement les économies réalisées avec une pompe à chaleur la surface de l’habitat, son nombre d’occupants et même leurs habitudes de vie, car celles-ci impactent les besoins de consommation d’énergie du foyer. La question est donc de se demander à quoi et à qui est destiné la pompe à chaleur. Un point capital puisqu’une pompe à chaleur sous-dimensionnée c’est-à -dire dont on a sous-estimé les effets attendus entraîne une surconsommation d’énergie et donc une baisse de rendement. Voilà donc un point de vigilance à mémoriser. L’éventuelle présence d’un thermostat intelligent Autre paramètre influençant largement les économies engendrées avec une pompe à chaleur ? Le fait d’être équipé ou non d’un thermostat connecté. En effet, ce petit objet intelligent est un sacré allié pour mieux piloter son chauffage et mieux contrôler ses dépenses énergie ! Ses atouts ? Vous permettre de contrôler et de suivre votre conso au jour le jour directement sur une appli mobile. Ainsi, vous mettez toutes les chances de votre côté pour rester le maître de votre chauffage, et surtout, réussir à atteindre de belles économies d’énergie. Bref, faites le choix le plus pertinent selon votre situation à vous ! Toutes les PAC ne conviennent pas forcément à votre home sweet home. Et ce n’est pas grave ! L’essentiel est de vous orienter vers le procédé qui vous permettra de profiter pleinement de tous les avantages qu’une pompe à chaleur a à offrir, comme les économies d’énergie engendrées. Pour réussir à faire le bon choix, reprenez les différents points évoqués ci-dessus et faites le point. Coefficient de performance, nombre de personnes dans votre foyer, surface de votre home sweet home, région et climat du logement… Toutes ces questions vont vous guider vers la meilleure piste technique à suivre ! Prenez donc le temps de faire le tour des facteurs qui vous sont propres afin de vous diriger peu à peu vers la meilleure solution pour votre habitat… Bientôt peut-être, vous pourrez bénéficier à votre tour des économies de chauffage grâce à votre pompe à chaleur !
comparaison chauffage gaz et pompe Ă chaleur