VenezĂ  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos! Autant JĂ©sus ne fait aucune distinction quant Ă  la nature de notre fatigue, autant il est prĂ©cis quant au remĂšde Ă  apporter. Il est prĂ©cis car il n’en existe qu’un ; Il n’y a que Lui, son cƓur doux et humble, son amitiĂ© attentive. Cela Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi, je vous procurerai le repos” Matthieu 11, 28 Parfois, on se sent trop petit et trop Laparole « Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos » (Matthieu 11, 28) La mĂ©diation. Entendons ce matin ces mots chargĂ©s d’espĂ©rance et de douceur. Dans l’esprit des BĂ©atitudes, dĂ©chargeons-nous Lapartition, les enregistrements et les paroles du chant VOUS QUI PEINEZ SOUS LE FARDEAU - NoĂ«l Quesson du compositeur NoĂ«l Quesson et de l’auteur CFC (Commission Francophone CistĂ©rcienne). Apprenez facilement sur Celebratio ! « Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cƓur, et vous trouverez le repos pour votre Ăąme. Oui, mon joug est facile Ă  Voustous qui peinez sous le fardeau - ChƓur Notre Dame Bordeaux 9,890 views Dec 14, 2017 43 Dislike Share Save ChƓur Notre-Dame de Bordeaux 328 subscribers "Vous tous qui peinez sous le fardeau", Vous tous qui peinez sous le fardeau, approchez-vous du Christ ; Tournez-vos cƓurs vers sa lumiĂšre, source de vie Ă©ternelle." Notre Dieu nous rejoint au plus profond de notre humanitĂ©, dans nos Matthieu11, 28-30En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit : « Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cƓur, et vous trouverez le repos pour votre Ăąme. Oui, mon joug est facile Ă  porter, et mon fardeau, lĂ©ger. Textede l'Évangile (Mt 11,28-30): «Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos». «Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le VenezĂ  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau Pierre Descouvemont Jean-Luc Moens (PrĂ©face) Il y a des Ă©preuves pĂ©nibles Ă  vivre, dont on a l'impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible Ă  la misĂšre d'autrui. Mais il y a des Ă©preuves extrĂȘmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir : injustice et rĂ©volte sont les seuls mots qui peuvent cfuRP. Venez Ă  moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous procurerai le repos» [ I ] Que voilĂ  une bonne nouvelle. Nous avons tant de chose Ă  porter le poids de notre travail, de nos responsabilitĂ©s, de nos inquiĂ©tudes pour nous-mĂȘmes ou nos proches. A quoi peut s’ajouter aussi fardeau de l’ñge, de la santĂ©, ou qui sait, le tiraillement de ces veilles blessures qui ne sont toujours pas refermĂ©es. Il y a des moments, comme on dit, oĂč on en a vraiment plein le dos». Quelle bonne chose que JĂ©sus se propose de nous en dĂ©livrer! Mais JĂ©sus ajoute aussitĂŽt Chargez-vous de mon joug!» Quoi!! Nous charger de ton joug? C’est comme cela que tu prĂ©tends nous soulager? Nous devons dĂ©jĂ  porter tant de choses, et il faudrait en plus de tout cela ton joug? Et puis, on voit d’ici Ă  quoi il ressemble ton joug ne serait-il pas du genre poutre horizontale coupĂ©e d’une traverse verticale, le genre cruciforme? TrĂšs peu pour nous. Le soulagement, oui, mais le joug non! [ II ] Illusion de croire que l’on peut vivre sans porter le joug! Car nul ne peut tracer le sillon de son existence Ă  moins de tirer derriĂšre lui sa charrue, et nul ne peut tirer sa charrue si elle n’est attelĂ©e Ă  un joug. Ici quelques prĂ©cisions techniques s’imposent au sujet de ce qu’on appelle prĂ©cisĂ©ment un joug. Une chose est un joug, autre chose un fardeau. Pesante la charrue, et lourde la terre que le bƓuf doit retourner. Si l’on ne veut pas qu’il Ă©puise inutilement son Ă©nergie, la charrue doit ĂȘtre reliĂ©e Ă  la partie la plus vigoureuse de l’animal. Supposons par ex. que l’on ait la mauvaise idĂ©e de relier la charrue Ă  son pied, il se casserait; si on la reliait Ă  sa gorge, la pauvre bĂȘte s’étranglerait. C’est pourquoi dans leur grande ingĂ©niositĂ©, les paysans ont inventĂ© justement le joug cette piĂšce d’attelage que l’on fixe sur la partie la plus vigoureuse du bƓuf sa tĂȘte. Or notez bien ceci si la charrue est lourde, de soi le joug ne l’est pas particuliĂšrement. Toute la fonction du joug au contraire est de permettre au bƓuf de tirer la charrue sans se fatiguer inutilement. Eh bien ce problĂšme que les paysans ont rĂ©solu par l’invention du joug, chaque homme doit le rĂ©soudre pour lui-mĂȘme. Tous nous avons des charges Ă  tirer la charge d’une Ɠuvre difficile Ă  accomplir; la charge de la fidĂ©litĂ© Ă  nos engagements; les charges de nos tĂąches quotidiennes, parfois usantes dans leur monotonie; la charge de l’épreuve Ă  affronter; la charges des soucis qui nous obsĂšdent toutes choses que nous sommes bien obligĂ©s de tirer si nous voulons continuer Ă  avancer dans la vie en creusant notre sillon. Autrement dit, pour chacun de nous se pose un problĂšme d’ergonomie que l’on peut formuler ainsi sur quel point de notre ĂȘtre fixer le joug pour ne pas nous Ă©puiser Ă  la tĂąche en dĂ©pensant inutilement notre Ă©nergie? Ou, pour dire les choses autrement, dans quel but devons nous fournir nos efforts? En vue de quoi supportons-nous ce que nous supportons? L’ĂȘtre humain a essayĂ© de rĂ©soudre ce problĂšme d’ergonomie de plusieurs façons – Les uns n’agissent qu’en vertu de leurs impulsions immĂ©diates, de leurs envies, de leurs plaisirs au fur et Ă  mesure qu’ils se prĂ©sentent. Ceux lĂ  apparemment, ignorent les servitudes du joug. Mais en rĂ©alitĂ© le plaisir finit tĂŽt ou tard par s’avĂ©rer tyrannique, non seulement pour les autres mais pour eux-mĂȘmes. Et vient fatalement le jour on l’on constate qu’on n’a rien construit de durable, qu’on n’a fait de valable dans sa vie. – Pour d’autres, le joug consiste Ă  agir pour se prouver Ă  soi-mĂȘme ou pour montrer aux autres qu’on est fort, qu’on est quelqu’un de bien, qu’on est mieux que les autres. De dĂ©fi en dĂ©fi on peut ainsi mener fort loin sa charrue et accomplir des exploits. Mais vient fatalement le jour oĂč l’épreuve plus forte que nous, finit par briser le joug de l’orgueil. Alors comme une bĂȘte de somme Ă©puisĂ©e, on s’effondre lourdement sur le sol. Le dĂ©sespoir. – Pour les autres, le joug est le sens du devoir. Loin de moi l’idĂ©e de mĂ©dire du devoir, mais si le sens du devoir est le seul motif qui nous fait avancer, on finit par s’aigrir et se dessĂ©cher complĂštement. [ III ] Prenez mon joug, mettez-vous Ă  mon Ă©cole car je suis doux et humble de cƓur» JĂ©sus ne dit pas qu’il est venu nous dĂ©charger de tout fardeau. Comme tous les autres, le chrĂ©tien doit tirer le poids de ses responsabilitĂ©s, de ses soucis, de ses Ă©preuves, de ses Ă©checs. Et puis, il faut bien le reconnaĂźtre que le chrĂ©tien doit tirer des fardeaux de surcroĂźt qu’ignorent les autres hommes. Nous le savons bien l’Évangile nous commande la fidĂ©litĂ© au Christ, le pardon des offenses, l’amour du prochain et mĂȘme l’amour des ennemis, toutes choses qui peuvent s’avĂ©rer particuliĂšrement pesantes. Seulement ce qui peut donner la force de porter tout cela, le joug qui nous permet de tirer de si lourdes charges n’est autre que l’amour pour le Christ. Tout entreprendre, tout supporter par amour pour JĂ©sus, doux et humble de cƓur tel est le joug qui peut rendre tout fardeau lĂ©ger. Nous le savons d’expĂ©rience quand on aime vraiment quelqu’un, on est prĂȘt Ă  tout faire pour lui. De quels exploits surhumains, de quelles folies invraisemblables est capable l’amoureux! L’amour rend la vie plus lĂ©gĂšre, car l’amour dissout la pesanteur de nos Ă©goĂŻsmes, il relativise les difficultĂ©s qui paraissaient autrefois insurmontables, il permet de traverser victorieusement les Ă©preuves; et tout cela l’amour le rĂ©alise parce qu’il nous fait vivre et agir pour la personne que l’on aime. Mais le prodige le plus Ă©tonnant de l’amour, c’est qu’il pousse l’amoureux Ă  se charger lui-mĂȘme du fardeau de l’ĂȘtre aimĂ©. Et c’est ainsi que Dieu, follement Ă©pris de sa crĂ©ature, en est venu Ă  prendre chair pour porter avec nous le fardeau de notre humanitĂ©. DĂšs lors qu’on s’applique Ă  mĂ©diter sur le fol amour qui a conduit Dieu Ă  de telles extrĂ©mitĂ©s, comment ne pas ĂȘtre remuĂ© jusqu’aux entrailles par la douceur et l’humilitĂ© du Verbe fait chair? Comment ne pas dĂ©sirer prendre sur nos Ă©paules le joug de son amour? Aimer allĂšge toute nos charge, mais ĂȘtre aimĂ© Ă  ce point donne des ailes. Au lieu de peser sur nos Ă©paules, c’est comme si ce joug nous saisissant par les Ă©paules soustrayait l’ñme aux pesanteurs de la terre la tirait vers le ciel. Certes, cette terre nous ne la quittons pas, et le fardeau, il nous faut toujours le tirer. Mais on sait alors que JĂ©sus en personne le tire avec nous, et cela change tout. Trop beau pour ĂȘtre vrai? Alors une simple question comment cette femme dont on parle beaucoup en ce moment a-t-elle pu supporter le poids de 6 ans de captivitĂ©, 6 ans de brimades, de menaces, d’angoisse, au fin fond de cette forĂȘt de Colombie, et cela sans jamais cĂ©der Ă  la haine, sans rien perdre de cette dignitĂ© que nous avons pu voir l’autre jour sur son visage? Le joug qui lui a permis de porter tout cela, vous en avez tous vu des signes multiples ce chapelet autour de son poignet, ce chapelet qu’elle a confectionnĂ© elle-mĂȘme grain par grain. Le signe de ce joug, vous l’avez vu aussi lorsque sitĂŽt arrivĂ©e Ă  l’aĂ©roport, avant toute parole, elle a tracĂ© le signe de la croix. Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Matthieu 11,28-30. En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cƓur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile Ă  porter, et mon fardeau, lĂ©ger. » Merci Ă  Florence pour l'illustration ! Si vous souhaitez vous aussi participer au partage de la Parole de Dieu par vos talents d'illustrateurs, n'hĂ©sitez pas Ă  nous Ă©crire sur le formulaire de prends un instant pour mĂ©diter toutes ces choses dans mon cƓur cf Luc 2,1927 commentairesQue vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi rĂ©pondre Ă  chacun comme il faut. Col 4 6loaderPrier avec l'Évangile du jour en image Notre rĂ©cit commence par en ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit
 ». La formule JĂ©sus prit la parole et dit » est une tournure spĂ©ciale qui annonce que quelque chose de particuliĂšrement important ou solennel va suivre. Quant aux tout premiers mots en ce temps-lĂ  », ils attirent notre attention sur l’importance du contexte dans lequel l’ensemble de la sĂ©quence se dĂ©roule. Notre dĂ©fi aujourd’hui consiste Ă  dĂ©cider si la Bonne Nouvelle en ces temps-lĂ  » est de mĂȘme une bonne nouvelle en ces temps-ci » pour nous, ici et maintenant. L’enseignement et l’appel de JĂ©sus ont-ils encore quelque chose Ă  faire avec nous, ou bien est-ce seulement une histoire, intĂ©ressante certes, peut-ĂȘtre, mais qui ne nous touche pas vraiment? L’enjeu de ces temps-lĂ  » peut-il ĂȘtre un enjeu actuel pour nous, aujourd’hui et ici? En d’autres termes, pouvons-nous nous identifier aux personnes auxquelles JĂ©sus s’adressait et reprendre Ă  notre compte l’invitation qu’il leur lançait? C’est cela LA QUESTION! Le message de JĂ©sus tellement important qu’il est prĂ©facĂ© par une tournure bien spĂ©cifique, est-il encore une bonne nouvelle pour nous? A-t-il encore quelque pertinence dans nos vies de tous les jours au point que nous y trouverions de la joie, de l’encouragement, de l’espoir et de l’enthousiasme? ConsidĂ©rons-le de plus prĂšs. D’abord, JĂ©sus loue Dieu pour sa bienveillance. La bienveillance de Dieu c’est d’avoir cachĂ© cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits ». Qu’est-ce donc cela »? Cela, c’est le secret de la relation vĂ©ritable entre le PĂšre et le Fils. Pareille connaissance, c’est Ă  dire entrer dans l’intimitĂ© profonde du PĂšre et du Fils, ne s’acquiert point par l’érudition, la sagesse ou l’intelligence. JĂ©sus en parle d’une maniĂšre eschatologique, c’est une rĂ©vĂ©lation qui tient aux fins derniĂšres et qui n’a que fort peu Ă  faire avec la philosophie ou les salons de discussions religieuses. C’est quelque chose qui est rĂ©vĂ©lĂ© comprenons que Dieu choisit de rĂ©vĂ©ler aux tout-petits. C’est Ă  dire aux disciples dont il Ă©tait question la semaine passĂ©e; vous savez, ceux et celles qui Ă©taient mis au dĂ©fi d’aimer JĂ©sus plus que pĂšre ou mĂšre, fille ou fils; qui avaient pris la responsabilitĂ© de porter leur croix et de le suivre; bref, avaient renoncĂ© Ă  leur propre vie pour la lui offrir. C’était de pauvres bougres, bien ordinaires. S’il vous semble que le Dieu de JĂ©sus Christ a une option prĂ©fĂ©rentielle pour les gens que la sociĂ©tĂ© tend Ă  mĂ©priser et Ă  ne pas considĂ©rer, Ă  cause de leur vulnĂ©rabilitĂ© et de leur fragilitĂ©, vous n’avez sĂ»rement pas entiĂšrement tort. Vous avez mĂȘme mis en plein dans le mille! A ces personnes exposĂ©es et qui n’en peuvent mais, JĂ©sus dit Venez Ă  moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos ». En ces temps-lĂ  », comme en ces temps-ci, des personnes qui ont le dos contre le mur entendent cette parole comme Bonne Nouvelle. Ces personnes-lĂ  n’ont pas le luxe de faire semblant. Leurs conditions de vie leur imposent de reconnaĂźtre la rĂ©alitĂ© realidad que sans la grĂące de Dieu, elles sont Ă  tout jamais perdues; elles n’ont pas d’autre recours. Alors, elles reconnaissent et vivent avec reconnaissance leur dĂ©pendance totale en Dieu. Aujourd’hui et comme par hasard la plupart de ces personnes-lĂ  se trouvent dans les endroits oĂč l’Eglise continue Ă  grandir dans la ferveur. Ce sont des rĂ©gions oĂč les gens ont la vie dure; oĂč il n’est pas Ă©vident de pouvoir faire bouillir la marmite ou de mettre quelque chose sur la table pour nourrir tous ces bouts de bois de Dieu » comme dirait l’écrivain Sembene Ousmane entassĂ©s dans des logis exigus. Qu’est-ce Ă  dire? Que nous devrions faire l’apologie de la pauvretĂ© et verser dans le misĂ©rabilisme? Non! Ce serait faire une grave offense Ă  Dieu et totalement comprendre de travers la vision du Royaume des Cieux, qui promeut des relations justes et Ă©quitables. La pauvretĂ© en tant que telle n’a rien de sacrĂ© et la misĂšre est loin d’ĂȘtre sainte. Toutes les deux sont, en grande partie, le rĂ©sultat de rapports humains pĂ©tris au fil du temps d’exploitations et d’abus des plus faibles par les plus forts. S’il ne s’agit pas de faire l’éloge de la misĂšre humaine, il faut, au demeurant, se garder d’oublier que ce que nous avons nous a Ă©tĂ© donnĂ©, Ă  moins que nous ne l’ayons pris
 de grĂ© ou de force. L’aisance matĂ©rielle mal vĂ©cue peut devenir une malĂ©diction qui nous couperait les uns des autres. De plus, quand JĂ©sus parle de fardeau, il y a certes le fardeau des difficultĂ©s Ă  joindre les deux bouts. Il faisait allusion Ă©galement Ă  un autre genre de fardeau, un fardeau d’ordre moral et spirituel. Un fardeau que les responsables religieux faisaient peser sur la conscience de ceux et celles qui s’en remettaient Ă  eux. Aujourd’hui, endormi/es dans la torpeur et le confort des paradis artificiels, nous pouvons nous donner l’illusion qu’aucun fardeau ne nous pĂšse. Franchement? Si nous sommes honnĂȘtes, il serait Ă©tonnant de ne pas ressentir le poids d’un fardeau qui nous fait ployer. La libĂ©ration nous en est offerte! La question est de savoir si nous reconnaissons en avoir besoin. LibĂ©rĂ©/es, nous sommes invitĂ©/es Ă  devenir des agents de solidaritĂ© pour aider Ă  allĂ©ger d’autres fardeaux, par la puissance de l’Esprit de celui qui nous dit je suis humble et doux de cƓur, prenez sur vous mon joug et suivez mes enseignements. Seigneur, fais nous la grĂące de nous reconnaĂźtre parmi les tout-petits » auxquels tu rĂ©vĂšles qui tu es et qui ton PĂšre, notre PĂšre, est. Donne-nous la simplicitĂ© et l’humilitĂ© de te remettre le poids du fardeau qui nous pĂšse, toi dont le joug est si facile! Et aide-nous Ă  ne pas en crĂ©er d’autres Ă  tes enfants! Que ceux et celles qui ont des oreilles pour entendre, Ă©coutent! Samuel Vauvert Dansokho Eglise Unie St Pierre et Pinguet QuĂ©bec, le 06 juillet 2014 Ecritures Zacharie 9Tressaille d’allĂ©gresse, fille de Sion ! Pousse des acclamations, fille de JĂ©rusalem ! Voici que ton roi s’avance vers toi ; il est juste et victorieux, humble, montĂ© sur un Ăąne – sur un Ăąnon tout jeune. 10Il supprimera d’EphraĂŻm le char de guerre et de JĂ©rusalem, le char de combat. Il brisera l’arc de guerre et il proclamera la paix pour les nations. Sa domination s’étendra d’une mer Ă  l’autre et du Fleuve jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s du pays. Matthieu 25En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit Je te loue, PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir cachĂ© cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits. 26Oui, PĂšre, c’est ainsi que tu en as disposĂ© dans ta bienveillance. 27Tout m’a Ă©tĂ© remis par mon PĂšre. Nul ne connaĂźt le Fils si ce n’est le PĂšre, et nul ne connaĂźt le PĂšre si ce n’est le Fils, et celui Ă  qui le Fils veut bien le rĂ©vĂ©ler. 28 Venez Ă  moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. 29Prenez sur vous mon joug et mettez-vous Ă  mon Ă©cole, car je suis doux et humble de cƓur, et vous trouverez le repos de vos Ăąmes. 30Oui, mon joug est facile Ă  porter et mon fardeau lĂ©ger. »

vous tous qui peinez sous le fardeau