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Lacroyance, comme la foi, est un des acte d'adhĂ©sion de l'esprit Ă certaines propositions.Les deux termes sont Ă peu prĂšs synonymes. La foi, cependant, dans le langage ordinaire, relĂšve du religieux, comme dans le Christianisme (Foi religieuse), alors que la croyance, mĂȘme si elle peut Ă©galement ĂȘtre de cet ordre (avec, dans ce cas, sinon une connotation pĂ©jorative, du moins l
Ceque je vous dis lĂ ne sont point des chansons; Et vous devez du coeur dĂ©vorer ces leçons. Si votre Ăąme les suit et fuit d'ĂȘtre coquette, Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette; Mais, s'il faut qu'Ă l'honneur elle fasse un faux bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon; Vous paraĂźtrez Ă tous un objet effroyable, Et vous irez un jour, vrai partage du diable
Alors voici trois symptĂŽmes dâune Ăąme perdue, et la meilleure façon pour nous de rĂ©agir afin de les aider : 1. Une attitude dĂ©fensive : Une Ăąme dite perdue est une personne qui fonctionne Ă partir de son ego, pas de son soi supĂ©rieur. Comme les Ăąmes perdues sont en grande partie axĂ©es sur lâ ego, elles ressentent souvent le
Lessuperstitions avec des objets sont diverses et variĂ©es, et proviennent de cultures toutes aussi diffĂ©rentes.Si certaines peuvent sembler vraiment saugrenues, sachez que chacune dâentre elles Ă©mane dâune croyance bien ancrĂ©e. Aujourdâhui nous avons choisi de vous dĂ©voiler quelques unes des superstitions avec des objets.
Quon soit superstitieux ou pas, lorsquâun malheur nous accable, on lâattribue souvent Ă une personne, Ă un facteur externe, ou mĂȘme Ă un objet. Toutefois, certains objets quâon garde soigneusement dans notre maison, peuvent selon des croyances populaires porter malheur. DĂ©couvrez-les quels dans notre article.
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LathĂ©ologie naturelle a deux formes. Lâune est fondationnelle et consiste Ă donner des justifications rationnelles et non religieuses des croyances religieuses. Elle souffre des mĂȘmes dĂ©fauts que les conceptions fondationnalistes en philosophie. La seconde forme est ce quâon appelle « lâĂ©thique des croyances », en lâoccurrence des croyances religieuses.
ï»żĂ prendre, sur lâobjet quâil Ă©tudie, une sĂ©rie de vues quâil nous montre tour Ă tour, isolĂ©ment. Ă nous alors de faire converger toutes ces vues sur un mĂȘme point pour obtenir de lâobjet une vision unique : lâauteur, par une dĂ©fiance peut-ĂȘtre excessive vis-Ă -vis de lâesprit de synthĂšse, nâa pas voulu entrepren-
kCkc. La maxime connais-toi toi-mĂȘme » est attribuĂ©e Ă diffĂ©rents auteurs par diverses sources. Elle se trouve cependant toujours reliĂ©e Ă ce que la tradition grecque nomme les Sept Sages », sept personnalitĂ©s aux aspects lĂ©gendaires, issus de diffĂ©rentes rĂ©gions de la GrĂšce des VIIe et VIe siĂšcles avant notre Ăšre et connus pour leurs paroles aux sonoritĂ©s grec, la formule Connais-toi toi-mĂȘme » sâĂ©crit ÎΜΞÎč ΔαÏ
Μ Gnothi seautonElle a trouvĂ© une traduction latine qui, elle aussi, fit fortune nosce te les tĂ©moignages dont nous disposons, cette formule Ă©tait gravĂ©e quelque part dans le temple dâApollon Ă Delphes oĂč les Grecs venaient Ă©couter les oracles de la Pythie Ă cĂŽtĂ© dâune autre formule gnomique issue de la tradition des Sept Sages Rien de trop » ÎηΎáœČΜ áŒÎłÎ±Îœ, MĂšden agan. Cependant, comme le note Jean Bousquet nĂ© en 1932, le gnothi seauton Ă©tait une maxime tombĂ©e, dĂšs lâĂ©poque de Socrate [câest-Ă -dire dans la seconde moitiĂ© du Ve siĂšcle avant notre Ăšre], et bien plus encore aprĂšs lui, dans le domaine public, et affichĂ©eâ au gymnase Ă lâusage des jeunes gens qui venaient y exercer leur corps et leur esprit. »Les Grecs aimaient en effet parsemer les lieux publics de formules de sagesse, on peut penser par exemple au fameux Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » inscrit Ă lâentrĂ©e de lâ formule a connu une grande fortune et on la retrouve tout au long de lâhistoire de la pensĂ©e occidentale. Le premier Ă en avoir fait un objet constant de sa mĂ©ditation est Platon 427 â 348 av. Elle est explicitement prĂ©sente dans plusieurs de ses dialogues lâAlcibiade 124b, le Charmide 164c-d, le PhĂšdre 230a-b, le PhilĂšbe 48c-d. Les stoĂŻciens et les nĂ©oplatoniciens* la commenteront amplement. Puis elle passera en terre chrĂ©tienne et sây maintiendra. On peut noter par exemple sa prĂ©sence toute particuliĂšre au XIIe dans un contexte humaniste et renaissant de retour aux cet article, nous nous concentrerons sur ses interprĂ©tations antiques les plus toi-mĂȘme explication traditionnelle Connais-toi toi-mĂȘme » est, au sens originel, un appel Ă la mesure. Se connaĂźtre soi-mĂȘme, câest connaĂźtre sa nature mortelle et ses limites. Câest lâune des grandes leçons des premiers textes de la littĂ©rature grecque il faut se garder de la dĂ©mesure, de lâáœÎČÏÎč hubris. Lâhomme doit demeurer dans les limites de ce qui est humain et ne pas chercher Ă devenir un dieu. Se connaĂźtre soi-mĂȘme, câest ainsi se savoir homme et ne pas chercher Ă ĂȘtre plus que cela. Celui qui connaĂźt ses limites pense et agit droitement et opportunĂ©ment, ce que les Grecs dĂ©signe dâun verbe au sens profond et riche ÏÏÎżÎœÎ”áżÎœ phronein. SubstantivĂ©, ce verbe donne le terme ÏÏΜηÎč phronĂšsis, qui est lâobjet dâun dialogue de Platon, le Charmide oĂč la maxime delphique est dâailleurs commentĂ©e, et devient la vertu centrale de lâĂ©thique aristotĂ©licienne, souvent traduite par le terme prudence ».Un exemple parmi dâautre de dĂ©mesure ou mĂ©connaissance de ses limites nous est fourni par CrĂ©on, roi de ThĂšbes, oncle dâAntigone, IsmĂšne, EtĂ©ocle et Polynice les enfants dâĆdipe et Jocaste, qui refuse toute sĂ©pulture Ă son neveu Polynice, et finit par condamner Ă une mort horrible sa niĂšce Antigone, aprĂšs que celle-ci a bravĂ© son interdit. EntraĂźnĂ© au-delĂ des bornes humaines, CrĂ©on a oubliĂ© les dieux et leurs lois, il ne peut que sombrer dans le malheur son fils, amant dâAntigone, se suicide, puis sa femme. Ainsi, le chĆur tragique conclut lâAntigone de Sophocle par un appel Ă la sagesse et Ă la connaissance de nos limites La prudence ᜞ ÏÏÎżÎœÎ”áżÎœ, to phronein est de beaucoup la premiĂšre condition du bonheur. Il ne faut jamais commettre dâimpiĂ©tĂ© envers les dieux. Les orgueilleux voient leurs grands mots payĂ©s par les grands coups du sort, et ce nâest quâavec les annĂ©es quâils apprennent la Antigone, 1347-1353Câest en sâappuyant sur cette source tragique » que Pierre Aubenque, lâun des grands spĂ©cialistes français dâAristote, propose son interprĂ©tation du gnothi seauton En dĂ©pit de toutes les interprĂ©tations modernes qui ont cru y reconnaĂźtre lâinvitation faite Ă lâhomme de dĂ©couvrir en lui-mĂȘme le pouvoir de la rĂ©flexion, cette formule nâa jamais signifiĂ© autre chose, jusquâĂ Socrate [âŠ], que ceci, qui est tout diffĂ©rent connais ta portĂ©e, qui est limitĂ©e ; sache que tu es un mortel, et non un dieu. Le connais-toi toi-mĂȘmeâ ne nous invite pas Ă trouver en nous-mĂȘmes le fondement de toutes choses, mais nous rappelle, au contraire, Ă la conscience de notre finitude il est la formule la plus haute de la prudence grecque, câest-Ă -dire de la sagesse des Aubenque, La prudence chez Aristote, p. 166On comprend mieux pourquoi Connais-toi toi-mĂȘme » et Rien de trop » se trouvaient cĂŽte Ă cĂŽte dans le temple de Delphes !Ă lire en cliquant ici que sâest-il passĂ© au procĂšs de Socrate ?Le connais-toi toi-mĂȘme » platonicienHĂ©ritier de cette interprĂ©tation tragique et mythique du gnothi seauton, Platon lui a donnĂ© une centralitĂ© et une signification tout Ă fait le PhĂšdre, il fait dire Ă Socrate que la connaissance de soi est la premiĂšre des connaissances Ă acquĂ©rir, avant tout autre connaissance. Elle constitue ainsi ce quâon appelle une propĂ©deutique, câest-Ă -dire une prĂ©paration en vue dâĂ©tudes plus approfondies. Socrate critique ceux qui consument leurs jours en de stĂ©riles Ă©tudes, alors mĂȘme quâils ne se connaissent pas eux-mĂȘmes Quant Ă moi, je nâai pas du tout de loisir pour ces recherches, et la raison, mon ami, câest que je nâai pas pu encore me connaĂźtre moi-mĂȘme, comme le commande lâinscription de Delphes, et quâil me semble ridicule que, mâignorant moi-mĂȘme, je cherche Ă connaĂźtre des choses Ă©trangĂšres. Câest pourquoi je laisse de cĂŽtĂ© toutes ces histoires et je mâen rapporte lĂ -dessus Ă la croyance commune ; et, comme je lâai dit tout Ă lâheure, au lieu dâexaminer ces phĂ©nomĂšnes, je mâexamine moi-mĂȘme ; je veux savoir si je suis un monstre plus compliquĂ© et plus aveugle que Typhon [un gĂ©ant puissant et violent qui dĂ©fia Zeus], ou un ĂȘtre plus doux et plus simple et qui tient de la nature une part de lumiĂšre et de PhĂšdre, 230a-bLa rĂ©fĂ©rence Ă lâorgueilleux Typhon est peut-ĂȘtre le signe que Platon a encore Ă lâesprit lâappel tragique Ă la mesure. Cependant, lâinterrogation concernant la possible part de lumiĂšre et de divinitĂ© » qui se trouverait en lâhomme nous indique la nouvelle voie quâil a ouverte dans la tradition interprĂ©tative du connais-toi toi-mĂȘme ».Dans lâAlcibiade, un texte de jeunesse entiĂšrement consacrĂ© Ă la connaissance de soi et qui deviendra dans les Ă©coles nĂ©oplatoniciennes romaines le premier ouvrage Ă lire par les nouveaux Ă©tudiants, la maxime delphique trouve une interprĂ©tation renouvelĂ©e. Dans ce dialogue, Socrate aide Alcibiade, bel et jeune aristocrate ambitieux dâAthĂšnes, Ă prendre conscience de lâĂ©tendue de son ignorance. Pris de court, celui-ci se demande alors par oĂč commencer son Ă©ducation. Socrate lui rĂ©pond Allons, homme de toute bĂ©atitude, Ă©coute-moi, Ă©coute lâinscription de Delphes, et connais-toi toi-mĂȘme, comme quoi câest lĂ lâobjet de ton dĂ©fi » 124b. Sâensuit une discussion serrĂ©e qui amĂšne peu Ă peu Ă comprendre le sens de cette invitation Ă la connaissance de soi se connaĂźtre soi-mĂȘme, ce nâest pas connaĂźtre son corps, ni le composĂ© de son Ăąme et de son corps, mais câest connaĂźtre son Ăąme seule et, plus encore, la connaĂźtre Ă travers la divinitĂ© qui en est comme le miroir du fait de lâidentitĂ© de nature quâelles partagent Câest de lâessence divine en effet que tiennent le savoir et la pensĂ©e, et quiconque y regarde et en connaĂźt toute la divine substance, divinitĂ© et pensĂ©e, va Ă©galement prendre de lui-mĂȘme la connaissance la plus intense. [âŠ] Câest donc dans la divinitĂ© que nous regarderons, et ainsi ce miroir dont la beautĂ© surpasse tous les miroirs humains nous servira Ă regarder dans lâexcellence propre de lâesprit, si bien que nous aurons la plus intense vision, la plus exacte connaissance de Alcibiade, 133b-dPlaton propose ainsi une interprĂ©tation spirituelle de la maxime delphique. Se connaĂźtre soi-mĂȘme, câest prendre conscience du fait que lâon est une Ăąme et non un corps, et que son Ăąme a quelque chose de divin, ou du moins participe Ă ce quâil y a de divin en ce monde. Cette interprĂ©tation platonicienne du gnothi seauton va nourrir une tradition riche et fĂ©conde jusque dans lâAntiquitĂ© tardive, Ă la fois chez les stoĂŻciens et dans le nĂ©oplatonisme. Parmi de nombreux exemples, nous pouvons notamment citer deux textes Oui, efforce-toi, dit-il, et, sache-le bien, ce nâest pas toi qui es mortel, mais ton corps. Tu nâes pas, en effet, cet objet que dĂ©limite dans lâespace ton apparence extĂ©rieure, câest lâĂąme qui en chacun est lâĂȘtre vĂ©ritable et non cette chose figurĂ©e que lâon peut toucher du doigt. Sache donc que tu es un ĂȘtre divin Deum te igitur scito esse. On peut appeler divin le principe qui vit en toi, qui est douĂ© de sentiment, de mĂ©moire, de prĂ©vision et qui dirige et gouverne le corps qui lui est soumis, comme le premier des dieux rĂ©git et gouverne le monde. Et tout de mĂȘme quâun dieu Ă©ternel meut un monde en partie pĂ©rissable, une Ăąme immortelle meut un corps incapable de De Republica, VI, Le songe de Scipion »Quâest-ce que le tyran ne pourra ni mettre dans les fers ni tâenlever ? Ta volontĂ© ᜎΜ ÏÏοαίÏΔÎčΜ, tĂšn proairesin. Câest lĂ prĂ©cisĂ©ment la raison du prĂ©cepte ancien Connais-toi toi-mĂȘme. Il fallait, par tous les dieux, tâexercer dans les petites choses, commencer par elles, pour passer Ă de plus grandes. â La tĂȘte me fait mal â Ne dis pas, hĂ©las ! â Lâoreille me fait mal. â Ne dis pas, hĂ©las ! Je ne prĂ©tends point quâil ne tâest pas permis de pousser un gĂ©missement ; mais ne gĂ©mis pas dans ton for-intĂ©rieur. Si ton esclave est lent Ă tâapporter tes bandelettes, ne crie pas, ne te mets pas hors de toi, ne dis pas Tout le monde me hait ! Qui, en effet, ne haĂŻrait pas un pareil individu ! Marche droit et libre, en mettant dĂ©sormais ta confiance dans ces principes, et non dans ta force Entretiens, I, 18, 27Il ne faut pas interprĂ©ter cette injonction de maniĂšre subjective Avant de terminer, il est important de souligner que toute interprĂ©tation subjectiviste ou psychologiste du connais-toi toi-mĂȘme », mĂȘme en son sens platonicien, serait une erreur. Les modernes sont en effet facilement tentĂ©s dâinterprĂ©ter le prĂ©cepte delphique dâune maniĂšre personnelle, comme connaissance de soi individuelle, connaissance de notre histoire et de nos traits de caractĂšre particuliers. Apprendre Ă se connaĂźtre pourrait ainsi passer par une observation psychologique, une psychanalyse, ou plus simplement une quĂȘte de nos souvenirs dâenfance et de notre passĂ© soucieuse de toutes les petites contingences qui les lâĂąme qui est lâobjet de la connaissance de soi selon Platon nâest pas lâĂąme psychologique, propre Ă chacun, mais une Ăąme commune Ă tous les hommes, une Ăąme si abstraite et universelle quâelle se rapproche de la divinitĂ©. Câest ce que fait remarquer Jacques Brunschwig 1929 â 2010 dans un article consacrĂ© Ă lâallĂ©gorie de la caverne Il y a au moins un aspect nĂ©gatif commun Ă la recherche de lâAlcibiade en vue du soi vĂ©ritable et celle de la RĂ©publique [long ouvrage dont la partie centrale a Ă©tĂ© Ă©crite plusieurs annĂ©es aprĂšs lâAlcibiade] en vue de lâĂȘtre vĂ©ritable, câest que ni lâun ni lâautre nâattribuent un quelconque rĂŽle aux faits particuliers concernant les individus, ces deux recherches sont des exercices de dĂ©personnalisation profondĂ©ment Brunschwig, Revisiting Platoâs Cave », p. 170Notons enfin Ă destination des philosophes dĂ©butants qui, aprĂšs la lecture de cet article, se trouveraient enflammĂ©s dâun soudain dĂ©sir dâintrospection, que Platon a changĂ© de conception concernant la propĂ©deutique la plus adaptĂ©e Ă lâĂ©ducation du philosophe. Dans la RĂ©publique, ce sont les mathĂ©matiques qui ont remplacĂ© la connaissance de soi. Dâune formule lâautre Que nul nâentre ici sâil nâest gĂ©omĂštre » a remplacĂ© Connais-toi toi-mĂȘme ». PlutĂŽt que la contemplation impassible de lâĂąme, les exercices de gĂ©omĂ©trie. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !A lirePlaton, Alcibiadeâ Charmideâ PhĂšdreâ PhilĂšbeNous conseillons la traduction de L. Robin, hĂ©las surtout disponible en PlĂ©iadeP. Aubenque, La prudence chez Aristote, PUF, Paris, 2014 6Ăšme Ă©ditionJ. Bousquet, Inscriptions de Delphes », Bulletin de correspondance hellĂ©nique, Vol. 80, 1956J. Brunschwig, La dĂ©construction du Connais-toi toi-mĂȘmeâ dans lâAlcibiade Majeur », in M. L. Desclos Ă©d., RĂ©flexions contemporaines sur lâantiquitĂ© classique, Grenoble, 1996.â Revisiting Platoâs Cave », Proceedings of the Boston Area Colloquium of Ancient Philosophy, No. 19, 2003, p. 170* Ces termes dĂ©signent deux grandes Ă©coles philosophiques antiques. Le stoĂŻcisme est nĂ©e Ă la pĂ©riode hellĂ©nistique avec Chrysippe et ClĂ©anthe, et a connu un renouveau centrĂ© sur les seules questions morales et spirituelles Ă lâĂ©poque romaine impĂ©riale, avec notamment EpictĂšte, SĂ©nĂšque et Marc-AurĂšle. La seconde nĂ©e sous lâEmpire dâune relecture originale des textes platoniciens, aristotĂ©liciens et stoĂŻciens. Son fondateur est Plotin. Toutes deux transmettront de nombreux thĂšmes et idĂ©es Ă la pensĂ©e chrĂ©tienne.
Forum Futura-Sciences les forums de la science MATHEMATIQUES EpistĂ©mologie et Logique archives La science est-elle une croyance? Affichage des rĂ©sultats 1 Ă 30 sur 170 15/06/2012, 00h35 1 mrhyd La science est-elle une croyance? - La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Cette position est largement acceptĂ© dans les milieux philosophiques mais ne remet en rien sa lĂ©gitimitĂ©. Avez-vous aussi remarquĂ© que cette position n'est souvent pas admise dans les milieux scientifiques? - 15/06/2012, 06h39 2 Re La science est-elle une croyance? On est bien obligĂ© de "croire" en certains postulats. Mais Ă l'Ă©vidence, il faut croire que ça fonctionne quand mĂȘme mieux que la croyance en d'autres postulats... 15/06/2012, 07h07 3 Re La science est-elle une croyance? Salut, Il est clair que dans toute dĂ©marche il y a des croyances, ne fut-ce que la croyance en la dĂ©marche ! En science on pourrait certainement dire - la croyance aux rĂ©sultats expĂ©rimentaux. IndĂ©pendamment de leur justesse par rapport aux rĂ©sultats attendus, une erreur expĂ©rimentale est toujours possible. Ici il s'agit plutĂŽt de "l'aiguille indique 10, je le vois, donc je le crois". - la croyance en la mĂ©thode scientifique. Et en particulier au caractĂšre rationnel. Le fait de pouvoir prĂ©dire des rĂ©sultats expriment forcĂ©ment une certaine croyance en la validitĂ© au moins partielle de nos modĂšles et au fait que le monde qu'elle dĂ©crit obĂ©it aussi Ă une certaine logique. Cette croyance n'a pas toujours Ă©tĂ© de mise. Avant la naissance de la science moderne, on considĂ©rait que le ciel Ă©tait la perfection et notre niveau le monde imparfait et qu'il Ă©tait donc impossible de reproduire des rĂ©sultats avec prĂ©cision, d'autant que ces rĂ©sultats Ă©taient soumis aux choix de Dieu. Mais ces croyances vont de soit. Comment faire de la science ou mĂȘme d'autres choses si on considĂšre que tout ce que l'on voit est irrĂ©el ou hallucinatoire et si on pense que toute prĂ©diction, quelle qu'elle soit, n'est qu'un jeu de pile ou face sur lequel on n'a aucune maĂźtrise ? De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... "Il ne suffit pas d'ĂȘtre persĂ©cutĂ© pour ĂȘtre GalilĂ©e, encore faut-il avoir raison." Gould 15/06/2012, 07h24 4 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par AcadĂ©mie Française Croyance I. Action de croire. 1. Syn. vieilli de CrĂ©dibilitĂ©. Cela passe toute croyance. 2. Par opposition au savoir rationnel et Ă la certitude objective. Conviction intime, concernant l'existence d'un ĂȘtre, la rĂ©alitĂ© d'une situation, la probabilitĂ© d'un Ă©vĂšnement. Un hĂ©ros guidĂ© par la croyance en sa mission. Une attitude inspirĂ©e par une croyance secrĂšte au destin, en une nature bienfaisante. La croyance accordĂ©e Ă des pratiques superstitieuses. La croyance Ă la paix universelle, Ă sa possibilitĂ©, Ă sa rĂ©alisation future. La croyance au surnaturel, en un principe divin qui serait Ă l'origine du monde. La croyance Ă l'immortalitĂ© de l'Ăąme. 3. RELIG. Syn. de Foi. La croyance en Dieu. La croyance au Dieu des chrĂ©tiens. II. Par mĂ©ton. Ce qui est cru, ce qui fait l'objet de l'assentiment. 1. Toute opinion, quel que soit son fondement ; en particulier, conception d'ordre moral, politique, religieux. Analyser la reprĂ©sentation du monde et les croyances traditionnelles d'un groupe ethnique. Respecter les croyances et les convictions de chacun. La dĂ©couverte de GalilĂ©e Ă©branla bien des croyances. Une croyance bien Ă©tablie, fort rĂ©pandue dans certains milieux. 2. RELIG. Le contenu de la foi, les propositions d'une religion rĂ©vĂ©lĂ©e. Les croyances des chrĂ©tiens, des juifs, des musulmans. Une croyance fondĂ©e sur la Bible, sur le Coran. La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 15/06/2012, 08h00 5 Re La science est-elle une croyance? Bonjour DeeDee81 et Mediat ont resume deja beaucoup de chose. Par contre, contrairement a d autres "croyance", la science a un cote operationnel Ton PC, les medicaments, etc. ca marche. A notre echelle, les modeles fonctionnent suffisamment bien pour que leur resultats et pas les modeles soit certains ++ 15/06/2012, 08h23 6 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par MĂ©diat PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Une autre façon de le dire PlutĂŽt que de dire que je crois en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire que je fais comme si elle Ă©tait vraie, et opĂ©rationnellement, cela marche ce qui affirme mon accord avec GrisBleu. On peut aussi mettre la rĂ©futabilitĂ© sur le tapis, afin de sĂ©parer "croyance scientifique" et croyance religieuse, mais en sachant que le DalaĂŻ Lama a affirmĂ© qu'il Ă©tait prĂšs Ă revoir les idĂ©es fondamentales du Bouddhisme, si la science les rĂ©futaient nĂ©anmoins, ce n'est pas la mĂȘme chose. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse 15/06/2012, 08h30 7 Re La science est-elle une croyance? Bonjour Ă tous. EnvoyĂ© par MĂ©diat La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je plussoie car sans terme ou dĂ©finition pour diffĂ©rentier deux processus, concepts, croyances, il et possible de tenir le raisonnement qui dĂ©duirait que puisque la science est une croyance, elle Ă la mĂȘme valeur ou lĂ©gitimitĂ© qu'une autre croyance et on aurait alors bien du mal Ă dĂ©terminer, in fine, ce qui est objectif ou rationnel si tant est Ă©galement que la croyance en une logique ait plus de valeur j'allais Ă©crire validitĂ© qu'une affirmation Ă laquelle on croit. EnvoyĂ© par Deedee81 De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... Tout Ă fait on ne peut pas baser une "preuve ou un indice probant" sur une croyance ou alors il faut lui donner un statut particulier qui n'en fait plus vraiment une croyance ; il faut quelque chose qui ne soit pas une croyance qui permette de reconnaitre ou dĂ©terminer une preuve ou dire que l'indice est probant et lui donner une "lĂ©gitimitĂ©" sinon GalilĂ©e n'aurait pas plus raison que ses inquisiteurs, au contraire puisquâĂ partir du moment ou on parle de croyance, il n'est pas inadmissible que la majoritĂ© ait "raison" - ne serait-ce que parce que les intĂ©ressĂ©s le croient - . De toutes façons, soit on se place dans le domaine scientifique et c'est est ce qui permet de discerner une croyance d'autre chose, soit on se place dans le domaine philosophique, religieux ou personnel et beaucoup de choses sont permises mais qui n'ont plus grand chose Ă voir .... Peut ĂȘtre que ce fil pourra Ă©clairer l'auteur 15/06/2012, 11h04 8 Re La science est-elle une croyance? pour savoir il faut d'abord croire on ne peut pas dire "je sais que P, mais je ne crois pas que P" par contre on peut dire "je crois que P, mais je ne sais pas que P". Une connaissance est une croyance vraie et justifiĂ©e; la croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©. La science est une connaissance mais Ă ce titre elle est d'abord une croyance au sens large. salut Ă tous! 15/06/2012, 12h02 9 Re La science est-elle une croyance? la science est une connaissance; une connaissance est d'abord une croyance, ensuite il faut que cette croyance soit vraie et qu'elle soit justifiĂ©e. "La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©." 15/06/2012, 12h46 10 Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? 15/06/2012, 14h25 11 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par snoosha croyance dans le sens de religion? on confond souvent les deux; une croyance est une chose en laquelle on croit; elle peut ĂȘtre fondĂ©e ou non. On peut croire que P, mais ne pas savoir que P; par exemple on peut croire aux anges mais ne pas savoir s'ils existent. Par contre on ne peut pas dire je sais que P mais je ne crois pas que P; par exemple je sais l'attraction universelle je sais qu'elle est vraie mais je n'y crois pas. 15/06/2012, 23h00 12 mrhyd Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? Croire n'est pas forcĂ©ment synonyme de spiritualitĂ© ou autre mysticisme. Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. 15/06/2012, 23h02 13 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? 15/06/2012, 23h07 14 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... 15/06/2012, 23h43 15 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Qu'est ce qui pourrait vous faire penser que demain, ces lois, dĂ©couvertes ou non, ne seraient plus valides et pourquoi ? Plus concrĂštement, par exemple et si je vous ai compris, qu'est ce qui peut vous faire penser que demain, je pourrais sauter sur la lune, m'y baigner puis me tĂ©lĂ©porter dans le soleil pour me sĂ©cher ou alors que votre ordinateur va se mettre Ă faire du cafĂ© qui va vous tuer et votre logement vous phagocyter par exemple, hein ? 16/06/2012, 00h03 16 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Qu'est-ce qui pourrait vous faire penser le contraire? Pour le passage science fiction je pense que c'est hors sujet. Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... DerniĂšre modification par mrhyd ; 16/06/2012 Ă 00h06. 16/06/2012, 01h01 17 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... Merci de la prĂ©cision, alors quelle est la derniĂšre fois que vous n'avez pas pu faire votre cafĂ© parce que ces lois avaient changĂ©es ? Mais surtout, comptez vous l'utiliser demain et qu'est ce qui peut vous faire croire que ça va marcher ? Par ailleurs EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Il faudrait d'ailleurs Ă©crire pour ĂȘtre exact, qu'il est nĂ©cessaire d'utiliser les lois dans leurs domaines de validitĂ© pour qu'elles puissent s'appliquer, comme pour toutes les lois et que c'est donc simplement une condition d'utilisation - sinon, on ne l'utilise pas !. Les physiciens ont des raisons de penser qu'il n'en a pas Ă©tĂ© toujours ainsi big bang donc qu'il pourrait ne pas en ĂȘtre toujours ainsi et c'est la raison pour laquelle il n'affirment justement pas ça de plus, il serait Ă©tonnant que ces mĂȘme physiciens ou mĂȘme n'importe quel pĂ©kin ne sâaperçoivent pas que ces lois qui rĂ©gissent le monde Ă chaque instant ne marchent plus. En tout cas, le minimum pour avoir une discussion scientifique sur un forum scientifique, c'est de ne pas utiliser les "lois" en dehors de leur domaine de validitĂ© donc au moins que "la nature les suit", sinon il est possible d'affirmer absolument n'importe quoi, n'importe comment en parlant de "demain" et cela sort du domaine scientifique, sauf s'il s'agit de dĂ©terminer scientifiquement ces changements. 16/06/2012, 07h01 18 Re La science est-elle une croyance? Je ne comprends pas le dĂ©bat dans les derniers messages. J'ai l'impression que les objections de Myoper ne rĂ©pondent pas au point posĂ©. Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Les applications sont ce qui rend la science intĂ©ressante, ce qui guide son dĂ©veloppement. La science progresse quand la qualitĂ© des prĂ©dictions qu'elle permet augmente. Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 08h45 19 Re La science est-elle une croyance? D'accord avec tout, j'ai du alors mal m'exprimer. EnvoyĂ© par Amanuensis Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Je ne veux pas dire que le domaine de validitĂ© des lois se limite au passĂ© , j'ai simplement fait cette tautologie que les lois ne peuvent s'appliquer que si elles s'appliquent et que la science ou mĂ©thode ne l'ignore pas j'avais initialement posĂ© des excuses pour ça mais j'ai cru qu'elles auraient mal Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es . Je voulais surtout faire la diffĂ©rence entre le fait de prĂ©dire "que x est plus ou moins probable si les conditions z sont remplies" et on peut le vĂ©rifier, et celui de dire "que y est vrai" et n'est pas vĂ©rifiĂ© la plupart du temps ou pas suffisamment pour pouvoir le prĂ©dire. C'est la diffĂ©rence entre "croyance" que tu Ă©voques et "qui rend ses applications intĂ©ressantes" qui n'est pas affirmĂ©e comme certaine et croyance au sens gĂ©nĂ©ral qui ne prĂ©dit rien d'objectif ou "concrĂštement" utilisable et est donnĂ©e comme certaine, que je veux faire. J'ai oubliĂ© de dire qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce qu'il n'y a rien de mieux pour ça de proposĂ© pour l'instant et donc que c'est bien "une "croyance" essentielle que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur" donc que la croyance n'apparait pas, comme tu dis aussi, dans la science mais dans son application et c'est un autre dĂ©bat. EnvoyĂ© par Amanuensis Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Exact, c'est pourquoi je me suis contentĂ© de dire que tout un chacun sâapercevrait que ces lois ne s'appliquaient plus mais mĂȘme ça n'est pas exact car ça supposerait que nous mĂȘme ne fonctionnions pas diffĂ©remment ou pas suffisamment diffĂ©remment pour nous en rendre compte ce qui amĂšne directement Ă notre survie dans ces conditions et la possibilitĂ© mĂȘme de faire ces constatations et je n'ai pas voulu rentrer dans ces considĂ©rations re ; pour moi, ça sort carrĂ©ment du domaine scientifique. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on pourrait dire que tout est croyance avec une gradation continue entre celles qui ne permettent pas de prĂ©dire quoique ce soit et celles qui permettent des progrĂšs objectifs mais sauf Ă chaque fois, accompagner le mot d'un texte de la longueur de ce fil et argumenter vis Ă vis des "autres" croyances, il n'y aurait pas moyen de faire la diffĂ©rence entre elles. Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". . 16/06/2012, 09h17 20 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Il faut dĂ©finir au prĂ©alable ce que l'on entend par "dĂ©marche scientifique" et "croyance". J'y vais de mes dĂ©finitions -La dĂ©marche scientifique repose sur le principe suivant l'expĂ©rience est le seul critĂšre de validitĂ© d'une idĂ©e. Exemple "Il y a un verre sur la table". Si plusieurs personnes saines d'esprit voient un verre sur la table, cet Ă©noncĂ© est valide. -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Exemple "Je crois qu'il y a un verre sur la table." Je n'en suis pas sĂ»r parce que je ne l'ai pas sous les yeux. Par exemple je me souviens en avoir vu un, mais pour une raison ou pour une autre je ne suis pas certain qu'il y en ait effectivement encore un. Par consĂ©quent la science est absolument le contraire d'une croyance. Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. 16/06/2012, 09h46 21 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par myoper Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". Oui. Cela a toujours Ă©tĂ© la difficultĂ© principale dans les discussions ce n'est pas la premiĂšre ! sur le sujet. Selon ma maniĂšre de voir, la dĂ©marche scientifique est "minimale", au sens oĂč tout ce qu'on peut y voir comme "croyance" se retrouvera dans tout autre systĂšme de pensĂ©e. C'est cette minimalitĂ© qui est pour moi la "raison objective" de se baser, dans la prise de dĂ©cision, sur la science plutĂŽt qu'autre chose ; et donc de faire progresser les connaissances selon la dĂ©marche scientifique plutĂŽt qu'autrement. Car toute autre approche demande des "croyances" supplĂ©mentaires, inutiles si le rĂ©sultat est le mĂȘme qu'atteint par la dĂ©marche scientifique cf. le mot de Laplace et fondatrices pour les autres rĂ©sultats. Du moins pour tout ce qui est moyens, la dĂ©marche scientifique ne traite pas des buts, c'est ce qui laisse une place Ă la philosophie et apparentĂ©s. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 11h29 22 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick 16/06/2012, 11h45 23 invite7863222222222 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? Bonjour, my 2 cents dans les religions, qu'on peut voir en simplifiant comme un ensemble de croyances, ces croyances sont le ciment. La diffĂ©rence avec la science, c'est que le contenu de ce ciment est plus accessoire et il y a moins nĂ©cessitĂ© de remettre Ă les mettre Ă l'Ă©preuve qu'en science. Donc en science comme en religion, il y a un fait social, qui est le regroupement d'individu liĂ© par des dĂ©marches communes mais les moyens sont diffĂ©rents. 16/06/2012, 11h59 24 Re La science est-elle une croyance? L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick Je me cite EnvoyĂ© par Vladzol Croire signifie considĂ©rer comme vrais des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. Je pense qu'il y a un verre sur la table dans la piĂšce d'Ă cĂŽtĂ©. Je fais l'expĂ©rience d'aller voir et je vois effectivement un verre l'expĂ©rience dĂ©montre qu'il y a bien un verre sur la table. Si parce que j'ai vu un verre sur la table deux heures auparavant je considĂšre de façon certaine qu'il y est toujours alors que je n'ai pas vĂ©rifiĂ©, j'adopte une dĂ©marche de croyant. Car en dĂ©finitive, je crois seulement qu'il y a un verre sur la table. On ne peut pas considĂ©rer cela comme vrai sans l'expĂ©rience. Si maintenant on veut parler de thĂ©ories scientifiques, et non de faits objectifs si je prĂ©dis Ă l'aide de la mĂ©canique classique que Neptune sera visible Ă tel endroit du ciel Ă tel moment prĂ©diction grĂące Ă laquelle cette planĂšte a Ă©tĂ© dĂ©couverte, je dĂ©montre que la thĂ©orie de la gravitation newtonienne est valide Ă l'Ă©chelle du systĂšme Neptune/systĂšme solaire au moment oĂč je fais l'observation, ni plus, ni moins je ne fais que rĂ©pĂ©ter vos propos, au demeurant. Cela ne veut pas dire que la gravitation newtonienne est autre chose qu'un modĂšle issu de la rĂ©flexion humaine, ni qu'elle est valide Ă toutes les Ă©chelles et en tout temps l'auteur de ce fil semblant sous-entendre que les scientifiques croient que la validitĂ© de leurs modĂšles est immuable. Si l'expĂ©rience mets en dĂ©faut la gravitation newtonienne, ce modĂšle est dĂ©clarĂ© invalide dans les conditions en question et est abandonnĂ©. C'est le cas pour Mercure, le dĂ©calage de son pĂ©rihĂ©lie n'Ă©tant pas explicable par la grav classique mais par la RG. C'est une preuve historique de plus que les modĂšles que nous construisons ne sont pas assimilĂ©s Ă des lois immuables. Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... DerniĂšre modification par Vladzol ; 16/06/2012 Ă 12h03. 16/06/2012, 12h35 25 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Croire n'a rien de pĂ©joratif, et comme je l'ai dĂ©jĂ Ă©voquĂ© nâempĂȘche pas d'Ă©tablir des modĂšles prĂ©dictibles Par exemple le Dieu Mars vis Ă vis de l'agriculture. Je pense en revanche que dĂ©finir la science comme transcendant la croyance, ne peut que nous amener Ă rester figĂ© dans nos connaissances. Et que c'est bien la remise en cause de certains postulats qui ont toujours fait avancer les connaissances du monde qui nous entoure. Les croyances et postulats sur lesquelles se basaient ParmĂ©nide, Pythagore, ThalĂšs, ... sont aujourd'hui dĂ©passĂ©es mais ne remettent pas en cause leur dĂ©couvertes. 16/06/2012, 12h41 26 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? 16/06/2012, 12h43 27 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. C'est quoi un fait ? Un fait scientifiquement avĂ©rĂ© comme nous pouvons le lire bien souvent ? EnvoyĂ© par Vladzol Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... je suis diplĂŽmĂ© d'autre chose qui me donne le recul suffisant de n'accepter aucun argument d'autoritĂ©. Je ne peux que vous conseiller de lire les Ă©crit d'un de vos collĂšgues qui semble s'ĂȘtre arrĂȘter et porter toute son attention sur l'aspect Ă©pistĂ©mologique de la dĂ©marche scientifiquement. Patrick 16/06/2012, 13h05 28 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. C'est pour vous la seule diffĂ©rence ? 16/06/2012, 13h11 29 Re La science est-elle une croyance? Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. Pour moi, on croit Ă partir du moment l'on ne fait pas appel Ă l'expĂ©rience pour justifier ses assertions. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? "Je crois qu'un verre est sur la table" est elle une croyance religieuse? Ce que dit la dĂ©marche scientifique c'est va voir, avec quelqu'un d'autre, sinon tu ne peux rien pas savoir si ton assertion est vraie ou fausse. Et si je vois le verre et l'autre personne aussi, je ne crois plus, je sais. 16/06/2012, 13h19 30 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. C'est quoi une expĂ©rience sans modĂšles pour la diriger/contrĂŽler sur la base de nos construction Ă partir des connaissances acquises par nos apprentissages passĂ©s ? Du bruit auquel nous n'avons pas encore attribuĂ© du sens ? Patrick Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 14 Dernier message 25/01/2011, 06h49 RĂ©ponses 133 Dernier message 23/05/2010, 22h30 RĂ©ponses 207 Dernier message 27/02/2010, 12h04 RĂ©ponses 5 Dernier message 22/10/2007, 20h20 RĂ©ponses 11 Dernier message 25/06/2005, 09h16 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 14h02.
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croyance que tout objet a une ame